mardi 5 juin 2007

Des enfants comme cobayes

Article extrait d'une dépeche AFP. Mobilsons nous on peut pas laisser ces salops s'en sortir !!!!


Le groupe pharmaceutique américain Pfizer est accusé d'avoir réalisé en 1996 des essais d'un médicament dans l'Etat de Kano (nord), sans avoir obtenu les accords nécessaires des autorités du Nigeria. Une initiative qui aurait été menée sous couvert d'une action humanitaire dans le cadre d'une épidémie de méningite et de rougeole.
Dans la plainte déposée auprès de la Cour Suprême fédérale du Nigeria, le gouvernement indique que 200 enfants qui ont pris le médicament ont ensuite souffert de diverses affections, notamment de surdité, de paralysie, de troubles de la parole, de lésions cérébrales ou de cécité. Onze enfants seraient décédés, selon le procureur. Les premières auditions ont été fixées au 26 juin.

Selon la plainte, «aux environs du mois d'avril 1996, une épidémie de méningite bactérienne, de rougeole et de choléra avait sévi dans le nord du Nigeria, particulièrement dans l'Etat de Kano, et certains patients recevaient des soins à l'Hôpital des maladies infectieuses (IDH) grâce aux efforts conjoints du gouvernement fédéral du Nigeria et du gouvernement de l'Etat de Kano». «Au milieu de l'épidémie, Pfizer a imaginé un arrangement lui permettant de déformer et de cacher ses intentions premières sous couvert de participer aux soins des victimes de l'épidémie.»
«Pfizer n'a jamais révélé qu'il avait eu l'intention de faire des expérimentations sur des victimes vulnérables ou de mener de quelconques essais cliniques, sans les approbations nécessaires des agences régulatrices du Nigeria, mais il a prétendu venir apporter une aide humanitaire.» Le Nigeria réclame 7 milliards de dommages au laboratoire.

Les autorités de l'Etgat de Kano, le plus grand de la Fédération nigériane, ont intenté en mai un procès semblable à Pfizer devant la Haute Cour de l'Etat, réclamant 2,75 milliards de dollars d'indemnités à la société pharmaceutique pour avoir «secrètement utilisé des enfants comme cobayes dans les tests d'un médicament sous le prétexte d'apporter une aide humanitaire». Le procureur général de l'Etat du Kano, Aliyu Umar, a demandé au tribunal de retenir contre le laboratoire 29 chefs d'accusation dont «comportement antiéthique, comportement délictueux, complot, dissimulation et la mort de victimes innocentes».

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